Paul en appartement · Michel Rabagliati

par Electra
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Toujours dans la série des Paul ! J’en avais donc emprunté 3 à la BM : Paul à la campagnePaul en appartement et le célèbre Paul à Québec. Paul a grandi, il étudie désormais dans une école de « design » (nouveau mot qui vient tout droit du voisin américain) et entre en deuxième année. Il fait la connaissance d’une autre élève, Lucie, passionnée de bande-dessinées. Très vite, les deux jeunes gens tombent en amour, comme dirait Céline D.  Nous sommes à Montréal en septembre 1980. 

Leur nouveau professeur, Jean-Louis Desrosiers bouleversent leur petit monde. Il les emmène à New York city et leur fait fréquenter l’élite artistique de la ville (parfois un peu trop éloignée de leur monde, comme la projection du film de Yourcenar – moment très amusant). Je vous passe les détails sur leur voyage à NY, assez troublant !

Paul et Lucie sont jeunes et plein d’espoir et emménagement rapidement ensemble. Ils font connaissance avec leurs voisins Huguette et André et le fou furieux qui leur sert de propriétaire (qui vient tout casser en voulant soi-disant réparer une fuite) et l’histoire du commerce tenu par un Vietnamien, très drôle également Paul raconte ici ses premiers pas, en tant que jeune adulte – il raconte aussi la vie trépidante de sa Tante Jeanne. Celle-ci vivait en face de chez lui lorsqu’il était enfant, et il en est très proche. Française, celle-ci a vécu aux quatre coins du globe dont le Congo Belge en 1940 avant d’émigrer au Canada. Elle lui a offert un masque rapporté de là-bas.

N’oublions pas Coco, l’oiseau qui vit librement dans leur appartement et puis toujours cette manière si délicate, et si délicieuse que possède l’auteur québécois quand il raconte ses premières années. Ainsi, lorsqu’ils acceptent de garder Marlène et Justine, les nièces de Lucie, le temps d’un week-end, on y voit les prémices de leur future vie d’adulte. Encore un très bon moment passé en compagnie de Paul.

Je ne finirai pas ce billet sans mon sempiternel glossaire québécois ! Traducteurs, soyez les bienvenus 🙂

  • Lorsque l’auteur fait référence à un personnage revenant du Vietnam, le personnage dit « Mets-en ! ça prend un sacré courage » c’est le Mets-en qui m’interroge ?
  • Autre expression : « Bonyenne » ? Une traduction svp.
  • « Merci pour le lift « , je comprends le sens, mais encore un mot anglais 😉
  • « Batince ! Tu fais donc bien une drôle de face » : que veut dire batince ?
  • Et que dire des expressions de Johanne Berri ?

Voilà, je vous laisse avant de vous retrouver bientôt avec Paul à Québec – le meilleur, quoi que moi je le place au même niveau qu’un autre …. Paul aura grandi et sera même Papa 🙂

♥♥♥

Editions La Pastèque, 2004, 120 pages

Et pourquoi pas

8 commentaires

luocine 29 novembre 2015 - 19 h 44 min

je n’en ai lu qu’un « Paul à la campagne » mais je vois que tu gardes le même plaisir au fil des Paul ….

Electra 29 novembre 2015 - 23 h 07 min

Oui même si celui-ci était un peu trop court – après j’ai lu Paul à Québec, billet à venir et ensuite pause sinon je les aurais tous lu en moins de deux !

Marie-Claude 30 novembre 2015 - 1 h 34 min

Une bonne poche, encore une!
Je te trouve ben chanceuse de les lire de façon si rapprochée. Ici, il a fallu attendre des années (ou presque) entre chaque tome. D’où ma grande appréciation de « Paul dans le Nord ». Il m’avait beaucoup manqué!
Je me lance dans la traduction, sans doute boiteuse, mais qui t’éclairera un peu!
« Mets-en ! ça prend un sacré courage »: Tu peux le dire… ça prend beaucoup de courage.
« Bonyenne »: un genre de «putain», mais un peu moins fort!
« Batince !» : encore un genre de «putain», mais un moins fort!
Pour les expressions de Johanne Berri…
«mes vieux se poussent en fin de semaine…» : mes parents seront absents…
«J’me pousse»: Je m’en vais.
« Bâzwell !» : encore un genre de «putain», mais un moins fort!
Pour ce qui est de «J’ai fait un mille su’a cravate», «Me su’s dérenché l’trou d’pète», «Jeewizz!», «Clisse» et « J’fais des traces! »…
Fouille-moi! j’sais pas ce que ça veut dire! J’imagine que j’étais trop jeune dans les années 80 pour adopter ce type de langage!
Le roman américain que je lis souffre d’une traduction qui me donne du «fil à retordre». Du jamais vu. J’ignore même le sens de certaines phrases! Une petite traduction sera donc la bienvenue!

Electra 30 novembre 2015 - 11 h 24 min

Oh merci !!! bon je n’avais pas deviné qu’il disait « putain » je pensais plus à « zut » 😉
Oui, c’était bien de pouvoir lire les 3 à la suite mais je suis aussi contente de faire une pause pour mieux apprécier les suivants !
Une traduction ratée ? Le livre que tu lis en ce moment ? Comment ne peux-tu pas comprendre le sens ?? oh trop bizarre, hâte de te lire !

Jerome 30 novembre 2015 - 12 h 49 min

Un des meilleurs tomes de la série, incontestablement. Mais « Paul à Québec » reste pour moi le meilleur (même si « Paul dans le Nord », acheté et pas encore lu, pourrait le détrôner, qui sait 😉 )

Electra 30 novembre 2015 - 14 h 28 min

Tu pourras bientôt lire mon billet sur Paul à Québec et voir de quel côté mon cœur penche ! Pour le tout dernier, « Paul dans le Nord »,je vais attendre et puis j’en ai lu 4 or je crois qu’il y en a plus, non ?

Laeti 2 décembre 2015 - 10 h 52 min

J’ai commencé fort avec Paul à Québec que j’ai adoré! ça me fera sans doute « drôle » de le découvrir plus jeune! J’ai trouvé Paul au parc que je vais commencer très prochainement.

Electra 2 décembre 2015 - 11 h 56 min

Ah la chance ! J’ai adoré Paul au parc et oui c’est bien de le voir grandir, adolescent, jeune adulte !

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