Et pour ce vendredi BD, je vous propose une sélection de trois romans graphiques avec un point commun : ils sont tous des adaptations de romans à succès !
La princesse de Clèves – Catel & Claire Bouilhac
♥♥
Présentation de l’éditeur : Écrit en 1678 par Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves est un roman fondateur. La jeune Mademoiselle de Chartres y fait ses premiers pas dans la cour du roi de France, Henri II. Entre cabales, médisances et galanteries, elle rencontre l’amour dans un univers pétri de conventions. En retournant à son avantage les idéaux féminins stéréotypés de l’époque (la solitude, le silence, le secret, la retenue, la décence et la discrétion), la princesse expose une forme de féminisme inédit, basé sur l’estime de soi où la raison triomphe de la passion.
Voilà, j’avoue, je n’ai jamais eu envie de lire ce roman. Mais voulant savoir qui était cette fameuse princesse, j’ai sauté sur l’occasion en trouvant par hasard l’adaptation graphique lors de ma dernière visite à la BM. Malheureusement, la version dessinée n’a rien apporté pour moi. Je ne suis pas du tout sensible aux histoires d’amour, et ici on est gâté en guimauve et pâmoison et là, non c’est vraiment trop. Vraiment non. Et le féminisme ? Euh non… Elle aurait été plus féministe en suivant ses amours plutôt que de finir par mourir, enfermée dans un cloître pétrie de culpabilité car son mari est mort par sa prétendue faute …. Mais hélas, à cette époque les femmes n’avaient le choix qu’entre deux robes : celle d’une none ou de la mariée ! Et surtout j’apprends que l’on mourrait facilement d’un chagrin amoureux ! Ils tombaient comme des mouches… Bref, pas pour moi !
La version graphique a suivi sans doute avec fidélité le roman de Madame de La Fayette, sans apporter le moindre modernisme, et du coup je me suis ennuyée. Ce n’est pas de leur faute mais le résultat est particulièrement ennuyeux.
Editions Dargaud, 2019, 216 pages
En attendant Bojangles – Ingrid Chabbert et Carole Maurel
♥♥♥
Et hop une deuxième adaptation graphique ! J’avais beaucoup aimé le roman et j’ai retrouvé ici le charme du récit original d’Olivier Bourdeaut. J’ai retrouvé la magie de l’histoire, ses personnages attachants et cette insidieuse maladie qui vous ronge de l’intérieur. J’ai eu du plaisir à retrouver cette famille qui ne cesse de danser et de s’amuser. Si vous avez aimé le roman, vous aimerez retrouver Mademoiselle Superfétatoire et ses maîtres fantasques même si vous savez déjà comment l’histoire se termine.
J’avoue que j’avais oublié certaines parties de l’histoire et du coup, l’adaptation a été utile à ma petite mémoire. Ceux qui ne connaissent pas l’histoire pourront, comme pour le roman, être envouté ou passer totalement à côté, car ils sont parfois fatiguant à se ficher de tout…
Je n’ai pas eu de coup de coeur particulier pour le dessin, mais je n’ai pas eu de mal non plus à me projeter.
Editions Steinkis, 2017, 104 pages
Nymphéas Noirs – Fred Duval & Michel Cassegrain et Michel Bussi
♥♥(♥)
Je ne lis pas les romans de Michel Bussi mais j’avais entendu parler du succès du roman éponyme. On m’a mis entre les mains l’adaptation graphique, Fred Duval au scénario et Michel Cassegrain pour l’illustration. Si j’ai aimé le travail du second, j’ai trouvé un peu trop « flou » le travail du premier. Mais peut-être a-t-t-il tout bonnement suivi le roman les pieds à la lettre ? Et du coup, c’est l’histoire de Bussi qui m’a parue bien compliquée, même si j’ai aimé la fin – j’ai trouvé le tout, je ne sais pas comment le dire, mal emboîté ? Bon, je pars du principe que tout le monde connaît l’histoire mais non !
Dans le village de Giverny, où Claude Monet peint quelques-unes de ses plus belles toiles, la quiétude est brusquement troublée par un meurtre inexpliqué. Tandis qu’un enquêteur est envoyé sur place pour résoudre l’affaire, trois femmes croisent son parcours. Mais qui, de la fillette passionnée de peinture, de la séduisante institutrice ou de la vieille dame calfeutrée chez elle pour espionner ses voisins, en sait le plus sur ce crime ? D’autant qu’une rumeur court selon laquelle des tableaux d’une immense valeur, au nombre desquels les fameux Nymphéas noirs, auraient été dérobés ou bien perdus.
Si la présentation est fidèle, je trouve que les fameux Nymphéas Noirs restent quand même beaucoup en retrait. Mais, je vois Tome 0, cela veut-il dire qu’il y avoir une suite ? J’aime Giverny et l’idée d’une oeuvre cachée de Monet m’a plu comme idée de départ car situer l’action dans ce village fixé dans le passé par la faute d’un artiste est une vraie trouvaille. Après, j’ai moins accroché à l’histoire même avec l’idée de génie de Bussi et la fin, il m’a manqué quelque chose. Un attachement aux personnages ? Oui certainement, et vous ?
Editions Dupuy, 2019, 144 pages
8 commentaires
Je n’aime ni les histoires d’amour ni Michel Bussi. Et pour Bojangles, je ne l’ai toujours pas lu (si, si, c’est possible). Du coup, je ne note rien pour une fois et c’est bien agréable 😄
Quoi ? Il faut que tu le lises ! Pareil que toi pour les deux autres 😊
Je viens de repérer le dernier, celui de Bussi, chez Karine. Il me tente plus que les autres.
C’est vrai que son idée est bonne. Si tu as l’occasion !
Comme toi, je ne lis pas les romans de Bussi mais j’ai adoré cette adaptation, j’ai trouvé l’histoire très bien ficelée et vraiment prenante.
L’adaptation de Bojangles m’avait beaucoup plu également 😉
Oui ! J’ai encore plusieurs adaptations 😊
Moi j’ai déjà lu en attendant bojangles en roman et en bd et j’ai adorer.
Ps: je v’ais le présenter en orale pour le brevet
bien ! j’avais aussi adoré le roman. Une très bonne initiative !
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