Les Dames de Marlow enquêtent · Robert Thorogood

Hop, un nouveau cosy mystery. J’en lis peu, je viens de lire et publier ma chronique sur The Thursday Murder Club et je n’avais pas particulièrement envie de commencer une autre série, mais Robert Thorogood, dont je lis déjà les romans, a eu l’idée de lancer sa propre série : les Dames de Marlow.

L’héroïne, Judith Potts a 77 ans. Elle vit à Marlow et mène sa vie comme bon il lui semble. Ainsi tous les soirs, elle traverse son jardin jusqu’au ponton, enlève sa cape grise, et glisse nue dans la Tamise. Rien de tel qu’un bain et un verre de scotch chaque soir pour garder la santé. Mais un soir, elle entend un cri et du bruit dans la maison de son voisin, Stefan Dunwoody. Inquiète, elle prévient la police, mais celle-ci se contente de faire un tour rapide de la propriété sans insister.  Judith décide d’aller voir par elle-même, en rappelant à nouveau la police. Et cette fois-ci, elle découvre le cadavre de son voisin dans le jardin. Il a été assassiné. Judith décide alors d’enquêter.

Ses investigations vont lui faire rencontrer Suzie, la promeneuse de chiens et Becks, la femme du vicaire. Les trois nouvelles amies vont décider de mener l’enquête ensemble, et il est temps car un chauffeur de taxi est à son tour retrouvé mort chez lui …

J’avoue, je préfère suivre les enquêtes de l’inspecteur Richard Poole, muté à Sainte-Marie, une île des Caraïbes ; son humour et son dédain pour les Français sont très drôles. Mais j’ai lu avec plaisir les aventures de ces trois drôles de dames. J’adore les vieilles dames. La faute à Angela Fletcher (Arabesque), même si seule Judith est âgée.

Judith était installée dans son fauteuil à oreilles préféré, caressant un petit verre de whisky, quand la sonnette de la porte d’entrée retentit. Elle en fut très agacée. A quoi servait-il de vivre seule s’il fallait laisser entrer des gens chez soi ?

J’ignore si c’est lié à la traduction, j’ai trouvé le style moins fluide. Je l’ai trouvé parfois trop simple, mais cela ne m’a pas empêché d’aller jusqu’au bout.  Une deuxième enquête doit paraître (en anglais) en décembre. Je pense peut-être la lire en anglais pour comparer.  Sinon, Judith Potts réalise des grilles de mots croisés pour la presse, et il y en a plusieurs disséminées dans le livre. S’agissant d’un emprunt, je ne peux pas écrire dedans mais je vais peut-être les photocopier !

♥♥♥

Editions de La Martinière, The Marlow Murder Club, trad. Sophie Brissaud, 2021, 464 pages

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