Une pause BD, ça vous tente ?

par Electra
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De retour avec 3 lectures !

Les années douces (volume 1) – Jirô Taniguchi & Hiromi Kawakami
♥♥♥♥♥

Trop contente de retrouver le coup de crayon et les histoires douces-amères de Jirô Taniguchi qui a choisi d’adapter le roman de Hiromi Kawakami et du même coup d’abord les relations amoureuses. Un sujet que l’auteur japonais aborde rarement. Et ici, il choisit une relation particulière…

Dans le café où elle a ses habitudes, une trentenaire, Tsukiko, fait la connaissance d’un homme solitaire et élégant, de plus de trente ans son aîné. Elle réalise qu’elle le connaît : il fut autrefois son professeur de japonais.

Elle est célibataire, il est veuf. Complices, ils prennent l’habitude de se revoir dans le même café, au hasard de leur emploi du temps, puis, bientôt, d’improviser des sorties ensemble. Insensiblement, à petites touches légères, une connivence s’établit, puis une véritable affection, et peut être même…

J’ai hâte de lire le deuxième volume (je n’avais pas vu que l’histoire se déroulait en deux volumes..) et de retrouver ces personnages touchants et sensibles, particulièrement Tsukiko. J’aime toujours autant l’humilité et la pudeur qui caractérise les romans graphiques de l’auteur japonais. Un énorme coup de coeur pour cette lecture !

Editions Casterman, Ecritures, trad.Elisabeth Suetsugu, 2010, 200 pages 

 

Watertown – Götting
♥♥♥♥♥

Jean-Claude Götting est un autre de mes auteurs chouchous, j’adore son coup de crayon, et l’atmosphère de ses bandes-dessinées. Cette fois-ci, il nous transporte à Watertown, petite ville du Massachusetts où Philip Writing mène une vie d’ordinaire. Agent d’assurances, il passe ses week-end à la pêche, et tous les matins il s’offre un muffin chez Mr Clarke où travaille la jolie et timide Maggie Laeger.

Mais un jour, tout change : Mr Clark est retrouvé mort dans sa cuisine, écrasé par une étagère et la charmante Maggie Laeger s’est évaporée. La veille, en rendant la monnaie pour le muffin, elle avait déclaré :  » Demain je ne serai plus là « . Depuis cette phrase hante les journées de Philip. En visite chez son frère à Stockbridge, plusieurs mois plus tard, Philip est attiré par une boutique d’antiquités, lorsqu’il pénètre, il tombe sur une femme qui ressemble en tout point à Maggie, mais elle s’appelle Marie Hotkins et nie être Marie.
Persuadé qu’elle lui ment, Philip décide d’enquêter et les faits étranges vont bientôt s’accumuler…

Un plaisir que cette enquête et j’aime toujours autant les fins de ses bande-dessinées qui prennent à contre-coup tout cette mode de la chute, du spectaculaire. Ses personnages sont touchants. Un excellent moment !

Editions Casterman, 2016, 89 pages

 

La tristesse de l’éléphant – Nicolas Antona et Nina Jacqmin
♥♥♥♥

C’est grâce à Fanny que j’ai découvert cette histoire.  J’adore les éléphants et son billet était si enthousiaste que je l’ai noté et réservé à la bibliothèque. Une de mes rares virées au rayon jeunesse de la médiathèque!

L’histoire est touchante et j’ai beaucoup aimé le dessin.  On y suit le parcours de garçon orphelin, mal dans sa peau, souffre-douleur de ses camarades qui tombe amoureux d’une petite fille dresseuse d’éléphant dans un cirque. Tous les soirs le jeune garçon réussit à sortir en douce et peu à peu les deux enfants se rapprochent et tombent amoureux. Les premiers émois sont magnifiquement rendus et ils sont adorables ensemble. Le garçon n’arrive pas à croire qu’une si jolie fille puisse s’intéresser à sa personne. Surpris par le directeur, celui-ci devient son confident.

Les années passent et l’amour naissant devient sérieux et les deux jeunes gens se marient.  Mais un malheur va bientôt venir les frapper…

J’ai eu un coup de coeur pour le dessin, le coup de crayon de Nina Jacqmin m’a vraiment séduit ! j’ai trouvé le visage de l’héroïne magnifique et le scénario de Nicolas Antona est inédit et bien écrit. Les deux se sont bien trouvés. Tous deux ont publié un autre album (séparément) et j’ai envie dorénavant de les lire.

Une histoire un peu déroutante à la fin et triste mais si jolie !

Editions Les Enfants Rouges, 216, 80 pages

 

Et pourquoi pas

8 commentaires

Fanny 18 mai 2018 - 7 h 18 min

Bon ben les deux BD que tu présentes me tentent beaucoup !

Et je suis super contente que cette histoire entre Louis et Clara soit passée entre tes mains.
Et je suis d’accord avec toi, ce coup de crayon est magnifique !

Electra 18 mai 2018 - 19 h 33 min

Oui, j’ai adoré l’histoire touchante et le dessin ! Les deux autres BD aussi – j’adore l’univers de Götting et l’histoire d' »amour » est très touchante entre les deux personnages !

Jerome 22 mai 2018 - 11 h 57 min

La fin de l’éléphant est quand même hyper tire-larmes, non ?

Electra 22 mai 2018 - 19 h 07 min

Oui et non, moi elle m’a surtout surprise ! Je l’ai relue deux fois car je n’étais pas certaine d’avoir tout compris.

Laeti 23 mai 2018 - 16 h 02 min

J’ai aussi acheté La tristesse de l’éléphant sur les bons conseils de « tusaisqui » 🙂

Electra 23 mai 2018 - 17 h 57 min

Mdr

noukette 30 mai 2018 - 14 h 40 min

La tristesse de l’éléphant est un bijou <3

Electra 30 mai 2018 - 15 h 05 min

Oui ! Un joli moment de lecture

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