Ce billet a été écrit il y a plusieurs mois et oublié, puisqu’il a été écrit, il sera publié. Je ne connaissais pas Tana French (sauf de nom), c’est donc au hasard que j’ai choisi ce polar à la BM et .. suis-je devenue fan ?
En cherchant le résumé, je réalise qu’il s’agit du sixième volume de sa série Dublin Murder Squad. Tant pis. Et puis, je vous dirai un peu plus tard pourquoi cela ne me dérange pas. J’ai été tentée par le sujet et par le duo de flic (homme/femme).
L’enquête commence lorsqu’un appel est passé à la criminelle un matin au lever du soleil. La police trouve le corps d’une très belle jeune femme assassinée chez elle. La jeune avait dressé la table pour un dîner romantique. L’inspectrice Antoinette Convway (nb : ça m’énerve de voir le masculin employé sur la 4C alors que ce mot est devenu courant dans notre langage…) de la brigade criminelle de Dublin est chargée de l’enquête avec Stephan Moran.
Son supérieur lui demande de travailler avec un ancien de la brigade, Moran et elle tentent de l’envoyer sur d’autres pistes, n’ayant pas envie d’avoir un chien dans les pattes. Très vite, les policiers remontent la piste du petit ami qui devait venir dîner avec elle ce soir là. Ce dernier, libraire introverti, cache des choses et rapidement leur capitaine leur demande de l’inculper pour le meurtre. Le témoignage du jeune homme les laisse à penser que la jeune femme cachait aussi des secrets. Son petit ami déclare être arrivé en avance, avoir fait un détour pour acheter des fleurs puis à son retour avoir sonné, mais que personne n’a répondu. Il ajoute qu’il a a tenté de l’avoir au téléphone, pour finalement s’avouer vaincu. Après tout, comment un garçon comme lui, pouvait plaire à une telle femme ?
Antoinette doit également gérer un quotidien fait de mesquineries, de blagues salaces à son encontre. Métis, la jeune femme doit gérer les remarques sexistes et racistes de ses collègues, seul allié dans ce navire qui coule : Stephan.
Alors ? Alors, je crois avoir lu plus de 160 pages, avant que l’enquête n’avance d’un iota ! Un record, le livre fait 589 pages, tant mieux mais que de blabla ! Que l’autrice est bavarde .. Je me suis demandée si j’allais continuer, je crois que le premier tournant arrive vers la page 280 .. donc il faut être plus que patient ! J’ai même dit à ma mère (qui aime les polars) que ça devait le premier de la série, ce qui expliquait qu’elle perde 200 pages à ressasser les mêmes choses … Eh non, il s’agit du sixième tome… A la limite du désespérant.
Attention, j’aime Poirot, j’aime les enquêtes calmes sans un rebondissement à chaque page, mais j’aime aussi que l’enquête avance, avoir quelque chose de nouveau sous la main or presque 200 pages, sans rien ! Du coup, moi qui ne connaissais pas l’autrice Tana French, je sais dorénavant pourquoi ces romans sont gros et pourquoi elle n’est pas faite pour moi. Pourtant, j’ai beaucoup aimé le duo d’enquêteurs, ils sont super ensemble (ils ne forment pas un couple) et j’ai aimé aussi quand l’enquête avançait enfin, mais si à chaque fois je dois lire 200 pages où il ne se passe absolument rien .. je ne vais pas tenir longtemps !
Je préfère donc laisser Antoinette et Stephan à d’autres lecteurs et lectrices. L’un de vous lit-elle ou il la série ? Je serais curieuse d’avoir votre avis. Sinon, j’aime toujours autant Dublin. Bref, il y a du bon simplement, trop bavard. Editrice, j’aurais vraiment fait une grosse coupe …
♥♥
Editions Rivages, 2017, 589 pages
Photo by Pietro Tebaldi on Unsplash
12 commentaires
J’ai lu un titre de Tana French et c’était aussi un pavé ! Je n’en ai pas retenu grand chose… c’est dire. Pour les vrais fans de polars (j’en suis), il vaut mieux passer à autre chose…Je rejoins ton avis.
Oui ! je suis fan de polar depuis très longtemps et là j’ai trouvé ça tellement long ! On peut trouver normal que la tome 1 d’une série soit long car il présente les personnages, mais là on est au 6 ou 7ème et ça ne bouge pas… même si les personnages sont attachants et l’enquête me revient, c’est pas possible – l’éditeur ne fait pas son boulot. Enfin, elle a assez d’adeptes pour se passer de moi !
Je ne la connais que de nom également mais j’avais l’un de ses titres en main à la BM l’autre jour… avant de le reposer. Merci de ne pas me le faire regretter 😉
J’ai lu le dernier Fiona Cummins entre hier soir et ce matin, il est très bien!
Ah merci ! Oui, pas de regret .. car crois-moi, 200 pages c’est long quand il ne se passe rien ! Un polar comme ceux de Simenon peut être sur un rythme lent, sans beaucoup d’actions mais il est court LOL
Non merci! (Lol)
je comprends !!! LOL
Jamais lu! D’ailleurs les longueurs sont une des raisons qui m’ont fait abandonner Elisabeth Georges, qui pourtant me plaisait beaucoup à une époque.
Ah j’ai tenté Elizabeth George, j’ai lu le premier ok mais en tentant le second, j’ai lâché prise ! Idem pas pour moi 😉
Jamais lu cette auteure et ce sera sans moi.
Elle a assez de fans dans le monde, ne t’inquiète pas 😉
J’ai lu un titre de cette auteure, La mort dans les bois. Et même faire une note sur cette lecture m’a tellement fait bailler d’ennui que j’ai laissé tomber.
Excellent ! Me voilà rassurée, je viens d’écouter un podcast australien où deux de ses titres étaient discutés, et la mort dans les bois était très appréciée (j’ai vu l’adaptation télévisuelle de ce titre je pense, une série qui se passe à Dublin, ça allait en téléfilm) mais apparemment ils appréciaient moins ses plus récents. Bref, je m’égare, on a ressenti la même chose…
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