J’ai déjà lu trois livres de David Grann (ou quatre ?) – j’étais donc sûre d’être en bonne compagnie en lisant son dernier récit. J’ai déniché la version française avec la magnifique couverture ! Impossible de passer à coté de ce sourire.
David Grann a une passion : les hommes qui sont totalement happés par un idéal, une lubie, une passion. Henry Worsley en fait partie. J’ignorais tout de lui, mais à la fin de ma lecture, il est rentré dans mon panthéon des explorateurs. Son obsession ? L’Antarctique.
Le militaire britannique mène une belle carrière mais reste obsédé par les exploits d’Ernest Shakelton qui est parti à l’assaut de l’antarctique – et qui verra un norvégien inconnu lui voler la vedette lorsque ce dernier atteindra le premier le pôle sud. Ernest décidera de tenter autre chose : relier à pied une extrémité du continent à l’autre. Shakelton avait échoué de peu. Worsley décide de lui rendre justice en tentant la même expédition.
Evidemment on peut faire le lien avec Percy Fawcett, l’autre explorateur que David Grann avait décrit dans La Citée perdue de Z. Mais j’ai trouvé l’homme plus attachant. Comme Shackelton qui préféra abandonner et sauver la vie de ses hommes. Une très belle leçon sur laquelle revient Grann. Worsley va enfin réaliser son rêve, une fois à la retraite. Encouragé par sa femme et ses deux enfants. Il va faire l’expédition avec le petit-fils du bras droit de Shackelton.
Si vous n’aimez pas le froid, c’est comme pour l’Everest – passer votre chemin. Il fait froid. Très froid. Le lieu est terriblement inhospitalier.
« Tout le monde a son Antarctique » a écrit Thomas Pynchon.
Le récit est court, les photos magnifiques – j’ai souri en marchant à côté de ces hommes. J’ai rêvé avec eux. J’ai aimé leur esprit. Je n’ai pas lâché mon livre. Et je souligne cette édition magnifique, avec les cartes des expéditions et puis ce choix de couverture. Ce sourire ! Celui d’Henry 🙂
♥♥♥♥
Editions du Sous-Sol, The White Darkness, trad. J-F. Hel Guedj, 160 pages
Photo by Museums Victoria on Unsplash
12 commentaires
Je l’avais déjà noté et tu viens me rappeler qu’il me le faut absolument !
oui il te le faut, surtout toi !!!
J’avoue que les terres arctiques me tentent moins que l’Everest (parce que c’est plat ? je ne sais pas trop) mais quand même, j’ai beaucoup aimé les autres livres de David Grann.
oh c’est amusant comme commentaire. Pour ma part, je préfère le plat – même si j’aime la montagne, je ne peux pas y vivre car je ne supporte pas d’avoir la vue « bloquée » – avec les terres arctiques, je peux voir à des km aux alentours !
Comme la Miss, et j’avais déjà noté ce titre. J’attends sa sortie poche ..
Super ! tu vas passer un bon moment, sinon j’ai oublié la photo ?
Je suis fascinée. je veux le lire (alors que les histoires de montagnes, bah) ^_^
ah! oui ici c’est tout plat !!!
Petit test depuis l’ordinateur pour vérifier si mon commentaire passe sans devoir être approuvé.
MDR
et moi qui suis peu présente ces temps-ci, t’inquiètes pas – j’approuverai toujours tes messages 🙂
Beaucoup de livres ou de séries sur le sujet en ce moment. C’est passionnant. Je note la référence. Je conseille à ceux et celles qui ne l’auraient pas lu ou vu « Terror » de Dan Simmons et l’extraordinaire adaptation séire tv : https://www.youtube.com/watch?v=dUZKjdewbZQ.
oui ! là je vais faire une pause « du froid » l- je regarde peu la télé mais j’ai suivi une série norvégienne bien sombre et ensuite une série finlandaise encore plus barrée (enfin, j’ignore si ce sont des séries, il y a 6 ou 8 épisodes)
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